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ZTE

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ZTE Corporation
中兴通讯股份有限公司
logo de ZTE
illustration de ZTE

Création 1985
Fondateurs Hou Weigui (侯为贵)
Personnages clés Président et Directeur général : Shǐ Lìróng (史立荣)
Forme juridique Société par actions à capital limité
Action HKSE : 0763
SZSE : 000100
Slogan Bringing you closer
Siège social Shenzhen
Drapeau de la Chine Chine
Activité TélécommunicationsVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Téléphones mobiles et clés 3G+, infrastructures réseaux et télécommunication
Filiales Nubia TechnologyVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 85 000 [1]
Site web www.zte.com.cn
ztedevices.com

Chiffre d'affaires 10 milliards d'euros (2010)
en augmentation
Bilan comptable 201 G¥ ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 9,2 G¥ ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
ancien logo de 2010 - 2015
L'entreprise et ses bâtiments dans le parc industriel de Shenzhen
ZTE R&D Building situé à Shenzhen

ZTE, ou Zhongxing Telecommunication Equipment Company Limited (chinois simplifié : 中兴通讯股份有限公司) est un équipementier en télécoms coté à la Bourse de Hong Kong et la Bourse de Shenzhen. L'entreprise est fondée en 1985 à Shenzhen par Hou Weigui.

La société emploie en 2011 près de 85 000 personnes, dont 20 000 dans ses filiales étrangères. Sa clientèle se compose de plus de 500 opérateurs de réseaux dans quelque 140 pays[3].

L'entreprise a été fondée en 1985 à Shenzhen par Hou Weigui.

Le , ZTE est interdit par le gouvernement américain d'utiliser des biens et des services d'origine américaine pour une durée de sept ans, à la suite de fausses déclarations concernant ses exportations vers l'Iran, soumis à des sanctions économiques tant internationales que surtout américaines. ZTE avait déjà dû payer une amende de 1,2 milliard de dollars au gouvernement américain en 2017, à la suite de réexportations de produits vers l'Iran comprenant des éléments d'origines américaines, alors que c'est prohibé par les États-Unis[4],[5].

En , la société annonce cesser ses activités après une sanction des Etats-Unis lui interdisant d’acheter des composants électroniques américains[6],[7]. À la suite de cela, le président américain Donald Trump a dit vouloir renégocier avec ZTE un moyen de reprendre ses activités[8]. En , les autorités américaines modifient les sanctions contre ZTE, à la suite d'importantes négociations avec la Chine, pour lui contraindre à une amende de 1 milliard de dollars, un dépôt sur compte bloqué de 400 millions de dollars et un renouvellement de son conseil d'administration et de surveillance, en échange de la permission d'acquérir des composants d'origines américaines[9].

Téléphones

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Avant 2010, ZTE fournit en France des mobiles sous Android en marque blanche chez Orange, Bouygues Telecom ou SFR[10].

En , ZTE fournit son premier smartphone en France, le ZTE-Link, équipé du système d'exploitation Android.

En , ZTE a lancé en France son second smartphone Android, le ZTE Blade. Le fabricant poursuit ainsi son développement sur le marché français en proposant un téléphone répondant à sa stratégie de montée de gamme. Ce téléphone est doté d'un écran capacitif multipoint de 3.5 pouces, avec une définition de 480 × 800 pixels et un appareil photo de 3,2 mégapixels.

L'entreprise est classée fin 2012 quatrième en nombre de smartphones vendus, et cinquième en nombre de téléphones[11].

Implantation en France

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Afin d'être au plus proche des attentes du client, le groupe chinois a délocalisé les sièges de ses divisions. Pour établir le siège de la division 4, qui regroupe l'Europe de l'Ouest, l'Europe de l'Est et l'Amérique du Nord, ZTE a choisi Boulogne-Billancourt, où il avait installé son siège Europe de l'Ouest et Amérique du Nord.

L'entreprise chinoise avait choisi la technopole du Futuroscope, à côté de Poitiers, pour y installer un centre destiné aux professionnels et à la formation[12] mais le projet sera abandonné avant sa livraison prévue en 2012[13],[14]. Depuis, pour limiter les pertes financières, le Directeur général de ZTE loue ses locaux sous forme d'appartements, de pavillons et de bureaux et une brasserie ouvrira ses portes en 2019[15].

Notes et références

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  1. « Les entreprises chinoises imposent leurs standards », 01 informatique, nº 2070, 03/02/2011, p. 38
  2. a et b « 2023 ANNUAL REPORT », ZTE
  3. Le géant des communications chinois ZTE s'installe à Berne, La Tribune de Genève, 23 mai 2011
  4. Frédéric Schaeffer, « Lourdes sanctions américaines contre le chinois ZTE sur fond de vives tensions commerciales », sur Les Echos, (consulté le )
  5. Karen Freifeld et Sijia Jiang, « China's ZTE pleads guilty, settles U.S. sanctions case for nearly $900 million », sur Reuters,
  6. AFP, « Sanctions américaines: le géant chinois ZTE a cessé ses «principales activités» » [archive du ], sur Liberation,
  7. (en) « ZTE Statement Regarding the Denial Order of U.S. Department of Commerce », sur www.zte.com.cn, (consulté le )
  8. « Trump dit travailler avec Xi Jinping à une issue pour le géant chinois ZTE », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. « Washington lève les sanctions contre le groupe chinois ZTE », sur Le Figaro, (consulté le )
  10. Stéphane Deschamps, « ZTE souhaite élargir sa distribution et imposer sa marque », sur lesmobiles.com,
  11. ZTE : 4e fabricant de smartphones du monde et nouveau Nubia Z5, Le journal du geek, 31 octobre 2012
  12. ZTE grossit peu à peu au Futuroscope, L'usine nouvelle, Thierry Thomas, 30 septembre 2011
  13. Implantation de ZTE sur la Technopole du Futuroscope, Technopôle du Futuroscope, 22 février 2011
  14. ZTE, les fantômes chinois hantent la Technopole lanouvellerepublique.fr, le 10 mai 2014
  15. « https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/chasseneuil-du-poitou/le-groupe-chinois-zte-poursuit-la-reconversion-de-son-site-poitevin », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  16. Les nominations IT du 6 janvier 2014, Journal du Net, 6 janvier 2014

Liens externes

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