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Regina Spektor

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Regina Spektor
Description de l'image Regina Spektor 2012-02-24 001.jpg.
Informations générales
Nom de naissance Regina Ilyinitchna Spektor
Naissance (44 ans)
Moscou, Drapeau de l'URSS Union soviétique
Activité principale Chanteuse, musicienne, parolière
Genre musical Rock, anti-folk
Instruments Piano
Années actives Depuis 2000
Site officiel reginaspektor.com
Regina Spektor (2006)

Regina Spektor (russe : Реги́нa Спе́ктор) est une musicienne américaine d’origine russe qui est chanteuse, compositrice et pianiste. Sa musique est habituellement associée à la scène anti-folk.

Jeunes années

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Née à Moscou (URSS) le d'un père photographe et d'une mère professeur de musique, Regina Ilyinitchna Spektor (russe : Реги́нa Ильи́нична Спе́ктор) baigne dans la musique classique depuis sa plus tendre enfance. À sept ans, Regina Spektor commence à prendre des cours de piano classique et s'entraîne sur un piano droit Petrof, donné par son grand-père[1],[2]. Elle grandit bercée par la musique classique et des chanteurs russes comme Vladimir Vyssotski et Boulat Okoudjava, dont les textes et la musique sont emblématiques en Russie. Son père, qui met la main sur les enregistrements de chanteurs d'Europe occidentale par le biais d'amis, lui fait découvrir la musique des Beatles, de Queen et des Moody Blues[3].

En 1989, la famille quitte l'Union soviétique à la suite de la perestroïka : Regina n'a alors que 9 ans et demi. Elle n'a pas d'autre choix que de laisser son piano en Russie, un véritable déchirement pour elle[4]. Son talent et le sérieux de ses études de piano ont même failli remettre en cause le départ de la famille, mais ils prennent la décision de partir en raison de la discrimination politique, raciale et ethnique contre les juifs en URSS.

Après avoir vécu en Autriche puis en Italie, les Spektor sont admis aux États-Unis en tant que réfugiés. Ils s'installent alors dans le Bronx (New York). Sans son piano, Regina Spektor continue à s'entraîner sur n'importe quel support, des tables et d'autres surfaces dures jusqu'à ce qu'elle trouve un piano à jouer dans le sous-sol de sa synagogue. À New York, Regina Spektor continue à étudier le piano classique avec Sonia Vargas, une professeure à la Manhattan School of Music, jusqu'à l'âge de 17 ans ; le père de Spektor avait rencontré Vargas par l'intermédiaire du mari de cette dernière, le violoniste Samuel Marder[5].

Début de carrière

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En début de carrière, Regina Spektor fait la tournée des bars aux États-Unis et en Europe. Elle se produit alors une cinquantaine de fois dans un café parisien, avouant n’avoir pour seul véritable public que ses amis venus la soutenir. Elle est également à l’affiche du Café de la danse durant cette même période[6].

En proie à des difficultés financières, elle confie avoir cumulé de multiples « petits boulots », notamment celui de chasseur de papillons. Rémunérée dix dollars de l’heure, elle assure n’avoir jamais fait quelque chose d’aussi étrange dans sa vie[6].

Premiers albums

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En 2003, elle assure la première partie des Kings of Leon sur leur tournée européenne, et surtout des Strokes aux États-Unis, jouant devant des milliers de spectateurs chaque soir. Elle enregistre également un duo avec eux, Modern Girls and Old Fashioned Men, disponible sur leur single Reptilia.

En 2005, elle sort son troisième album intitulé Soviet Kitsch. Enregistré entre New York et Londres, il a été coproduit par Gordon Raphael (producteur également des Strokes) et Alan Bezozi.

Regina Spektor.

Son quatrième album Begin To Hope sort le en Europe. Fin , les ventes de l’album dépassent les 300 000 exemplaires sur le seul territoire américain.

Elle participe également au CD venant en aide au Darfour Make Some Noise, elle y chante un titre de John Lennon.

La chanson Après moi (de l’album Begin To Hope) fait partie de la track-list de l’album de reprises de Peter Gabriel Scratch my Back sorti le . En retour, elle reprend Blood of Eden sur l'album « retour » And I'll Scratch Yours.

Lors de sa tournée européenne de 2010, elle enregistre à Londres l'album Live in London.

En 2012, elle sort le single All the rowboats le suivi de l'album What We Saw from the Cheap Seats trois mois plus tard, le . En avril/mai, elle se produit sur scène lors d'une tournée nord-américaine et enchaîne en été sur une nouvelle tournée européenne pour la promotion de ce nouvel album.

Regina Spektor déclare que les disques qui l'ont le plus marquée sont ceux de "groupes dont la musique est vraiment engagée". Elle cite les Beatles, Bob Dylan, Nirvana, Madonna, Eminem, Kate Bush, Rufus Wainwright, David Bowie, les Ramones, Patti Smith, Billie Holiday, Radiohead, Tom Waits et Frédéric Chopin comme influences principales[7].

Discographie

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Utilisation de ses chansons au cinéma et à la télévision

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici. Plusieurs titres de Regina Spektor sont inclus dans les bandes originales et parmi les musiques additionnelles d’œuvres audiovisuelles.

Notes et références

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Références

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  1. (en-US) Michael Schulman, « Regina Spektor Tunes Up for Broadway », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Regina Spektor - Refugee from Soviet kitsch », sur The Independent, (consulté le )
  3. "Soundcheck (2004-11-18) "Hot Hot Hot"". New York Public Radio.
  4. « Les étranges comptines de Regina Spektor », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  5. Émilie Côté, « Regina Spektor: «chaque spectacle compte» », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b Europe 1 - Thierry Lecamp - Émission du 23 mars 2007.
  7. « SPECTACULAR SPEKTOR », sur web.archive.org, (consulté le )

Liens externes

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