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Nicholas Manton

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Nick Manton
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université de Cambridge (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeur de thèse
Peter Goddard (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Nicholas Stephen Manton (né le dans la Cité de Westminster)[1] est un mathématicien et physicien mathématique britannique. Il est professeur de physique mathématique au département de mathématiques appliquées et de physique théorique de l'université de Cambridge et membre du St John's College [2],[3].

Manton obtient son doctorat de l'université de Cambridge en 1978, sous la direction de Peter Goddard (en). Sa thèse s'intitule Magnetic Monopoles and Other Extended Objects in Field Theory[4].

Manton apporte des contributions à la théorie des particules de type soliton en deux et trois dimensions. Il calcule les forces entre les monopôles et les tourbillons statiques et mobiles dans les théories de jauge, conduisant à l'idée géométrique de la dynamique de l'espace de modules. Ceci est appliqué à la mécanique classique, quantique et statistique des solitons. Il développe également la théorie des skyrmions comme modèle soliton des noyaux atomiques.

Il découvre la solution instable du sphaléron dans le secteur électrofaible du modèle standard de la physique des particules. Le champ de Higgs est topologiquement torsadé à l'intérieur d'un sphaléron. Le sphaléron définit une échelle d'énergie pour la violation des nombres baryonique et leptonique dans l'univers primitif — une échelle d'énergie dans la gamme du Grand collisionneur de hadrons. Ses autres travaux comprennent la construction d'une théorie à 10 dimensions contenant la supergravité et la théorie de Yang-Mills, qui est une limite de basse énergie de la théorie des supercordes[2].

Prix et distinctions

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Manton est élu fellow de la Royal Society (FRS) en 1996[2]. Il est lauréat en 1991 du prix Whitehead, décerné par la London Mathematical Society. Il est conférencier invité au congrès européen de mathématiques en 2000 à Barcelone[5].

Publications

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Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nicholas Manton » (voir la liste des auteurs).
  1. Autobiographical Memoir, p.7
  2. a b et c « Nicholas Manton », London, Royal Society One or more of the preceding sentences may incorporate text from the royalsociety.org website where "all text published under the heading 'Biography' on Fellow profile pages is available under Creative Commons Attribution 4.0 International License." « Royal Society Terms, conditions and policies » [archive du ] (consulté le )
  3. Professor Nicholas Manton, University of Cambridge, retrieved 2016-03-10.
  4. (en) « Nicholas Manton », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  5. Proceedings ECM 2000, Birkhäuser

Liens externes

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