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Fossombrone

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Fossombrone
Fossombrone
Fossombrone
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région des Marches Marches 
Province Pesaro et Urbino 
Code postal 61034
Code ISTAT 041015
Préfixe tel. 0721
Démographie
Gentilé forsempronesi
Population 9 286 hab. (31-12-2019[1])
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 00″ nord, 12° 49′ 00″ est
Superficie 10 600 ha = 106 km2
Divers
Saint patron Sant'Aldebrando
Fête patronale 1er mai
Localisation
Localisation de Fossombrone
Localisation dans la province de Pesaro et Urbino.
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Fossombrone
Liens
Site web Site officiel

Fossombrone est une commune italienne d'environ 9 280 habitants, située dans la province de Pesaro et Urbino, dans la région Marches, en Italie centrale

Géographie

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La ville de fossombrone est le plus grand centre de la moyenne val metauro et se caractérise par un centre de l’empreinte médiévale étendu sur la pente d’une colline et dominé par une Citadelle et les ruines de la forteresse malatestiana. La partie moderne du pays s’étend sur la plaine des deux côtés du fleuve métaure tandis que la zone industrielle se trouve le long de la Via Flaminia, après la localité San Martino del Piano en direction de fano.

Le hameau Calmazzo, qui se trouve sur la vieille route flamienne juste avant la gorge du furlo, abrite d’anciennes trouvailles de l’époque romaine. En 1989, une fouille effectuée dans la zone par l’Université d’Urbino a mis en lumière l’enceinte funéraire de la famille Cissonia.

Le nom fossombrone provient de Forum Sempronii nom de l’ancien centre romain lié à son tour à la figure du tribun Gaio Sempronio Gracco arrivé dans ces zones en 133 a.c. pour l’application de la loi agraire et d’une dérive dialectale qui aurait dérivé en une fosse ombragée.

Le village de Forum Sempronii, à 164 milles de Rome, était situé plus à l’est de la fosse actuelle, dans la localité de San Martino del Piano, il fut bientôt élevé au rang de mairie (Ier siècle av. J.-C.) et connut une période de splendeur impériale. Pline l'ancien (IIe siècle) dans Histoire naturelle appelle ses habitants Forosempronienses.

L’ancienne ville fut dévastée par les goths menés par Alaric, en transit vers Rome en 409 après J.-C. Après la victoire des Byzantins de Narsès (552 après J.-C.), la Ville entra dans l’exarchat de Ravenne, en composant la Pentapole annonaria avec Urbino, Cagli, Gubbio et Jesi.

Les habitants construisirent à la suite le nouveau centre sur la colline qui surplombe la ville actuelle. À l’époque longobarde son territoire fut le théâtre d’une rude bataille entre le roi liutprand et le duc rebelle de Spoleto Trasamond qui, vaincu, fut déposé et enfermé dans un couvent.

Fossombrone resta en dehors de la domination de l’Église jusqu’à la fin du premier millénaire, après quoi il passa sous le pouvoir du pape Sylvestre II. Durant les premières décennies du XIIIe siècle sous le pontificat d’innocent III, la ville fut le fief d’Azzo VI d'Este, en passant successivement au fils Aldobrandino, puis à l’Azzo VII. En 1228, la Maison d’Este, pour mieux protéger sa domination sur la Ville des visées expansionnistes des seigneurs voisins, subinféodèrent la ville à l’évêque Monaldo[2]. Dans les premières années du XIVe siècle, l’État de l’Église a investi la famille Malatesta du titre de Seigneurs de la Ville qui dans leur stricte gouvernance, ordonnèrent la construction d’imposantes fortifications.

En 1444, la ville fut vendue au comte Federico da Montefeltro sous la majesté duquel Fossombrone jouit d’une période de prospérité par la production de laine, papier et soie, et par la rénovation des bâtiments. A Frédéric succéda le fils Guidobaldo qui y demeura presque constamment à cause de l’attrait du lieu et du climat salubre, lui succéda à François-Marie I.

Fossombrone fut en 1463 le lieu de signature du pacte de Pie II entre la République de Saint-Marin et les États pontificaux le 27 juin en conclusion de la guerre sammarinaise qui a duré de 1460 à 1463.

Sous les ducs Della Rovere, la ville fut considérablement agrandie, François-Marie II en 1616 fit étendre l’agglomération dans la zone plate sous la colline jusqu’à ce qu’elle atteigne le fleuve métauro. En 1631, la famille ayant disparu, tout le duché d’Urbino, et donc aussi les habitants de Fossombrone, passèrent sous le contrôle direct de les États pontificaux, jusqu’à 1860 année de l'annexion au Royaume d’Italie.

  • Musée archéologique et pinacothèque Augusto Vernarecci.

La Cour haute abrite actuellement le musée et la pinacothèque fondés par ledit Augusto Vernarecci en 1901, ce siège fut établi dans les années 1960 à la suite des dommages causés par la première guerre mondiale. Le musée a connu une grande expansion au cours des dernières décennies en raison des découvertes fortuites et des campagnes d’excavation du parc archéologique de Forum Sempronii. Ce qui a nécessité en 1997 le réaménagement total des salles du musée qui montrent les différentes cultures humaines successives de la région.

La pinacothèque qui se trouve depuis 1993 dans la haute Cour expose la prestigieuse collection de Augusto Vernarecci complétée par les dons de gustava Augusta Von Stein Ribecchi et le comte Luigi Rocchi Camerata Passionei de Jesi héritier de la noble famille fossombronaise.

Dans la pinacothèque, on peut admirer des œuvres du XVIe au XIXe siècle, des miniatures (XVIIIe et XIXe siècles) et une collection de céramiques du XVe au XVIIIe siècle.

  • Maison musée et quadreria CesariniLa maison-musée est située dans le Palais Pergamino du XVIe siècle. Elle s’articule en vingt salles dont d'une d’œuvres d’artistes majeurs de l’art modernes et contemporains italiens.
  • église saint Philippe

Site archéologique

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Les fouilles effectuées ont mis en lumière une partie de la consulaire flamienne, de nombreux édifices portiques, quelques vestiges de la muraille, un édifice partiellement utilisé comme thermes et une partie du basolato romain, le tout autour de l’église de San Martino del Piano. Un deuxième bâtiment thermal de grandes dimensions datant du Ier siècle av. J.-C., se trouve dans la partie sud des excavations; les statues et les autres vestiges mobiles se trouvent maintenant dans le musée archéologique A. Vernerecci.

Monuments et patrimoine

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  • Maison musée et quadreria Cesarini

La maison-musée est située dans le bâtiment du XVIe siècle qui appartenait à l’époque littéraire homonyme, rouverte au public en 1988, elle s’articule en vingt salles dont seulement une d’art antique contient des œuvres d’art contemporain et moderne des meilleurs artistes italiens. En 1977, le notaire Giuseppe Cesarini légua l’atelier à la municipalité.

  • Bibliothèque civique passionei

Fondée en 1784 par l’humaniste et archéologue Mgr. Benedetto passionei. La bibliothèque se divise en section ancienne avec des dessins de Giulio Romano et Ulisse Severino, les caricatures de Pier Leone ghezzi et quelques atlas du coronelli; la section moderne comprend des textes d’histoire, de droit, de littérature et d’art et une collection de 3000 photos et une autre collection d’ouvrages de la région des Marches datant du XVIe siècle.

Administration

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
09/1944 1951 ing. Zeno Cresci   sindaco
         
28/05/2006   Maurizio Pelagaggia[3] Partito Democratico sindaco
Les données manquantes sont à compléter.

Calmazzo, Ghilardino, Isola di fano, Mont'Alto, San Lazzaro, Torricella

Communes limitrophes

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Cagli, Fermignano, Fratte Rosa, Isola del Piano, Montefelcino, Pergola, Sant'Ippolito, Urbino

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
  2. (it) « chronologie »
  3. Réélu le 16/05/2011

Liens externes

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