« Pertes humaines pendant la guerre Israël-Hamas » : différence entre les versions

Les pertes humaines pendant la guerre Israël et le Hamas et 2023-2024 sont provoquées dans un premier temps, le 7 octobre, par l'attaque du Hamas contre Israël et dans un deuxième temps par les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza ; s'y ajoute le front ouvert par le Hezbollah au sud Liban. 1139 personnes ont été tuées sur le territoire israélien dans l'attaque du 7 octobre, 24 000 personnes sont tués dans les bombardements à Gaza depuis lors à la date du 15 janvier 2024^[1].

Le nombre de morts palestiniens par jour à Gaza est particulièrement élevé en comparaison des conflits récents. A la date du 14 janvier, 250 Palestiniens sont tués chaque jour, chiffre très supérieur au nombre de morts qui est de 96,5 en Syrie, 51,6 au Soudan, 50,8 en Irak, 43,9 en Ukraine, 23,8 en Afghanistan et 15,8 au Yémen selon Oxfam (tv5).

317 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par l'armée israélienne ou les colons entre le 7 octobre 2023 et le 1er janvier 2024^[2].

190 Libanais ont été tués à la frontière avec Israël entre le début de la guerre et le 15 janvier 2024, dont 49 civiles et 141 combattants du Hezbollah. Des victimes sont également tombées en Syrie.

187 soldats soldats israéliens ont été tués dans les opérations militaires depuis le 7 octobre, jusqu'à la date du 14 janvier 2024 (tv5).

25 otages israéliens auraient été tués au cours des bombardements entre le début de la guerre et le 14 janvier 2023.

82 journalistes (75 Palestiniens, 4 Israéliens et 3 Libanais) et plus de 136 travailleurs humanitaires de l'UNRWA.

Modèle:2023 Israel–Hamas war casualties

Le 7 octobre 2023, 1 139 Israéliens et ressortissants étrangers, dont 685 civils israéliens, 373 membres des forces de l’ordre et 71 ressortissants étrangers ont été tués^[4] Les victimes israéliennes comprennent également environ 70 citoyens arabes israéliens morts ou portés disparus, dont beaucoup sont des Bédouins du Néguev^{[5] [6] [7]} . Parmi les 248 personnes ont été prises en otages lors de l'attaque contre Israël depuis la bande de Gaza, 132 demeurent aux mains du Hamas, le 14 janvier 2024 ; 25 otages auraient perdu la vie à cette date, selon Israël^[8].

Le 7 octobre, des massacres ont eu lieu dans plus de neuf kibboutzim où résidaient des civils ; 260 personnes ont été tuées lors d'un festival de musique de danse en plein air.de transe psychédélique « Supernova Sukkot Gathering », près du kibboutz de Re'im. Plus de 100 civils ont été tués dans le massacre de Beeri, dont des enfants. Il s’agit de l’attaque concertée la plus meurtrière jamais vue et du pire massacre de civils israéliens de son histoire^[9] .

Selon le Comité pour la protection des journalistes, quatre journalistes ont été tués en Israël, dont Roy Edan et Yaniv Zohar^[10].

Au moins 50 travailleurs migrants, principalement originaires de Thaïlande et du Népal, ont été tués lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre^[11].

Le 10 novembre, Israël a révisé son bilan des victimes de 1 400 à 1 200 après avoir conclu que bon nombre des corps identifiés étaient ceux de combattants du Hamas^[12][13].

En décembre 2023, ce chiffre a été révisé à 1 139 : 695 civils israéliens (dont 36 enfants), 71 ressortissants étrangers et 373 membres des forces de sécurité^[14]. Cinq personnes sont également portées disparues, dont quatre Israéliens^[14].

La bande de Gaza a subi d'énormes pertes civiles à cause des bombardements israéliens^{[2] [3]}. Au 1er janvier, le ministère de la Santé de Gaza rapporte qu'au moins 22 000 Palestiniens (dont 6 150 enfants) ont été tués, 36 000 blessés et 7 000 disparus sous les décombres, totalisant plus de 58 000 victimes depuis le début de la guerre, soit environ 2,4 % de la population de Gaza qui compte 2,3 millions d'habitants.

Proportion de civils

Une analyse de l' Université ouverte d'Israël estime le pourcentage de victimes civiles à Gaza à environ 61%, soit un taux supérieur au taux de mortalité civil moyen dans tous les conflits mondiaux « de la Seconde Guerre mondiale aux années 1990 »^[4].

Comparaison avec d'autres guerres

Neta Crawford du projet Costs of War de l'Université Brown déclare : « Il s'agit, au 21e siècle, d'un événement important et hors du commun. niveau normal de destruction"^[5].

Le nombre de victimes est plus élevé que dans n'importe quel conflit de l'histoire récente de Gaza. Le 31 décembre, Al Jazeera a déclaré que 2023 était l'année la plus meurtrière pour les Palestiniens depuis la Nakba de 1948^[6].

Cette guerre est la plus sanglante jamais menée pendant le conflit israélo-arabe, éclipsant le bilan combiné de la Première Intifada, de la Deuxième Intifada, de l'Opération Plomb Durci et de l'Opération Bordure Protectrice^{[7] [8]}. Le nombre élevé de victimes a été attribué aux tactiques israéliennes et aux bombardements à grande échelle, qui dans certains cas ont laissé des villes entières complètement détruites et inhabitables^{[9] [10]}.

Au 1er décembre, 102 employés de l'UNRWA à Gaza avaient été tués lors de frappes aériennes israéliennes^[11] Le 29 décembre, l'UNRWA a signalé que 308 personnes avaient été tuées dans ses abris^[12].

Selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins 50 personnes ont été tuées par les frappes israéliennes sur Jabalia les 31 octobre et 1er novembre ^[13]. D'importantes pertes civiles ont été signalées à la suite de l' explosion de l'hôpital arabe Al-Ahli, de la frappe aérienne du camp de Jabalia le 31 octobre et de la frappe aérienne de l'école de Fakhoora le 4 novembre. Parmi les autres événements qui ont fait de nombreuses victimes, citons la frappe aérienne de l'église Saint-Porphyrius et la frappe aérienne du camp de réfugiés d'al-Shati, ainsi que de nombreuses attaques contre des camps de réfugiés, des écoles et des établissements de santé.

Dans un communiqué, la directrice régionale de l'UNICEF, Adele Khodr, a déclaré que le nombre de morts d'enfants à Gaza était une « tache croissante sur notre conscience collective »^[14]. Le 30 octobre, Save the Children a rapporté que plus d'enfants étaient morts en trois semaines à Gaza que dans l'ensemble des conflits dans le monde au cours des quatre dernières années^[15]. Le commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a présenté l'analyse de Save the Children au Conseil de sécurité de l'ONU^[16].

Le 13 octobre, le ministère palestinien de la Santé a noté que 20 noms de famille avaient été supprimés du registre civil de Gaza, ce qui signifie que chaque personne de cette famille entière avait été tuée^[17]. Le Financial Times a rapporté que la perte de grands groupes familiaux « détruisait le tissu social de Gaza »^[18]. Le New York Times a déclaré : « Des arbres généalogiques ont été démembrés et des branches entières effacées. » ^[19]. Le 28 octobre, le nombre de familles entièrement tuées s'élevait à 825^[20].

Le 16 octobre, l'UNRWA a déclaré qu'il y avait tellement de morts à Gaza qu'il n'y avait plus assez de sacs mortuaires^[21]. Les morgues étant surpeuplées, les corps étaient confinés dans des camions de glaces^{[22] [23]}. Le 11 novembre, Monir al-Bashr, directeur du ministère de la Santé à Gaza, a déclaré que les tombes étaient creusées à la main^[24]. Le 12 novembre, Mai al-Kaila a noté que le personnel d'Al-Shifa n'était pas en mesure d'enterrer 100 corps en décomposition^[25]. Le 14 novembre, le Croissant-Rouge palestinien a déclaré qu'il était incapable de secourir les blessés sous les décombres, soulignant : « Les blessés sont laissés là dans une agonie, ils souffrent et meurent sans réponse à leurs appels à l'aide »^[26].

Le 25 octobre, le président américain Joe Biden a déclaré qu'il n'avait « aucune confiance » dans le nombre de décès rapporté par le ministère de la Santé de Gaza^{[27] [28]}. En réponse, Human Rights Watch a déclaré qu'après trois décennies de travail à Gaza et de conduite de sa propre enquête, il considère que les chiffres du ministère de la Santé de Gaza sont fiables^[28]. Matthew Miller a fait une déclaration similaire à Biden, malgré le fait que le Département d'État américain cite le nombre de morts du ministère de la Santé de Gaza dans ses propres rapports internes^[29]. Le 26 octobre, le ministère de la Santé de Gaza a répondu en publiant un document de 212 pages contenant 6 747 noms et numéros d'identification individuels, ainsi que 281 décès non identifiés^[30]. Le secrétaire d'État adjoint chargé des Affaires du Proche-Orient au Département d'État américain a déclaré le 9 novembre lors d'une audience au Congrès que le nombre de morts était « franchement très élevé, et il se pourrait qu'il soit encore plus élevé que ce qui est avancé »^[31].

Chaque décès enregistré à Gaza est le résultat d'un changement vérifié dans le registre de population approuvé par le gouvernement israélien^[32]. Le gouvernement israélien note que son « Bureau d'enregistrement de la population s'efforce de mettre à jour les fichiers d'enregistrement de la population situés du côté israélien pour qu'ils correspondent aux fichiers détenus » en Cisjordanie et à Gaza^[33]. Le 26 octobre, le bureau humanitaire des Nations Unies a ajouté qu'il utilisait les chiffres des décès du ministère de la Santé de Gaza parce qu'ils étaient « clairement sourcés" ^[34] Yara Asi, professeur à l' Université de Floride centrale, a qualifié la déclaration de Biden d'"épouvantable"^[35]. Le 6 décembre, un article révisé par des pairs dans The Lancet a conclu que le bilan des morts du ministère de la Santé de Gaza était exact. ^[36]

Vers la mi-novembre, le ministère de la Santé de Gaza commence à perdre le compte des décès, déclarant qu’il a du mal à mettre à jour le bilan des victimes en raison des coupures de courant, du nombre élevé de morts et de l’effondrement du système de santé^{[37] [38]}.

De nombreux journalistes palestiniens à Gaza ont été tués par des attaques israéliennes alors qu'ils étaient en service. Ibrahim Mohammad Lafi, photographe d'Ain Media, a été tué par balles lors de l'attaque du passage d'Erez le 7 octobre, tandis que Mohammad Jarghoun, journaliste de Smart Media, a été tué à l'est de Rafah le même jour. Le journaliste indépendant Mohammad el Salhi a également été abattu le 7 octobre à la frontière à l'est du camp de réfugiés de Bureij . Le 9 octobre, Saeed al-Taweel, rédacteur en chef du site Internet Al-Khamsa News, Mohammed Subh et Hisham Alnwajha ont été tués par une frappe aérienne alors qu'ils filmaient une attaque dans la ville de Gaza .

Le 19 octobre, le Comité pour la protection des journalistes a déclaré que 21 journalistes avaient été confirmés morts, huit blessés et trois portés disparus ou détenus^[1]. Un rapport publié le 29 octobre par Reporters sans frontières (RSF) indique qu'Israël a pris pour cible des journalistes clairement identifiables comme étant des journalistes, lors de deux frappes de missiles le 13 octobre qui ont tué 1 journaliste et en ont blessé 4^[2]. Le 31 octobre, RSF indique que 34 journalistes ont été tués dans le conflit, dont 12 "en relation avec leur travail", 10 lors de l'attaque israélienne sur Gaza ; ils ont décrit les deux premières semaines du conflit comme le début de guerre le plus meurtrier du 21e siècle pour les journalistes^[3]. Le 7 novembre, une frappe aérienne israélienne tue le journaliste Mohammad Abu Hasira et 42 membres de sa famille^[4]. Le 23 novembre, le photojournaliste Mohammad Moin Ayyash et sa famille sont tués par une frappe aérienne israélienne^[5].

Le 1er novembre, Reporters sans frontières demande à la Cour pénale internationale d'ouvrir une enquête prioritaire pour crimes de guerre sur l'assassinat de neuf journalistes^[6]. RSF note que 41 journalistes ont été tués au cours du premier mois du conflit, précisant que plusieurs journalistes ont été tués par Israël dans leurs maisons^[7]. Israël tient des registres du lieu et de la résidence de chaque personne à Gaza^[8]. RSF a déclaré qu'Israël avait eu recours à des frappes ciblées pour tuer des journalistes à Gaza^[9].

Le 11 octobre, l'UNRWA signale que 9 de ses employés ont été tués lors d'une frappe aérienne israélienne et que son siège était pris pour cible par Israël^[10]. Selon le communiqué, une école abritant plus de 225 personnes a été touchée. 11 membres de l'UNRWA et cinq membres de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont été tués à Gaza depuis le début des combats^[11]. Médecins sans frontières a déclaré avoir dénombré 16 membres du personnel médical tués depuis le 7 octobre^[12]. MSF a déclaré qu'une infirmière et un chauffeur d'ambulance avaient été tués et plusieurs autres blessés lors des frappes israéliennes contre l'hôpital Nasser de Khan Yunis et l' hôpital indonésien de la ville de Gaza^{[13] [14] [15]}.

Le Comité indonésien de secours médical d'urgence (MER-C) a confirmé qu'un membre du personnel avait été tué près d'un véhicule MER-C opérationnel^{[16] [17]}. Le 22 octobre, l'UNRWA a déclaré que 29 membres du personnel avaient été tués à Gaza^[18]. Le 30 octobre, le ministère palestinien de la Santé a déclaré que 120 membres du personnel médical avaient été tués à Gaza^[19]. Le 10 novembre, l'ONU a rapporté que plus de 100 employés avaient été tués par Israël^[20]. Le 11 novembre, l'UNRWA a rejeté les affirmations d'Israël selon lesquelles les travailleurs de l'ONU étaient des agents infiltrés du Hamas^[21]. Le 12 novembre, l'ONU a noté que trois infirmières de l'hôpital al-Shifa avaient été tuées lors du siège de la ville de Gaza^[22].

Plus de travailleurs de l’ONU ont été tués à Gaza que dans tout autre conflit de l’histoire mondiale^[23].

Médecins sans frontières a déclaré dans une publication sur les réseaux sociaux le 22 décembre qu'un médecin palestinien qui avait écrit : « « Nous avons fait ce que nous avons pu. Souvenez-vous de nous » avait été tué dans une frappe aérienne^[24]. Le 24 décembre, un employé du PNUD a été tué dans une frappe aérienne avec 70 membres de sa famille^[25].

Le ministère de la Santé de Gaza ne fait pas de distinction entre les victimes combattantes et civiles dans ses rapports ^[26], ni entre les différentes causes de décès. Un responsable israélien a déclaré qu’environ 5 000 militants avaient été tués début décembre 2023, avec un ratio de décès civils par militant de 2 civils pour 1.combattant^[27] L’analyste Hamdah Salhut a cependant déclaré qu’Israël n’avait fourni aucune preuve pour étayer les chiffres qu’il prétendait^[28]. Le 29 décembre, le porte-parole de Tsahal, le major Doron Spielman, a fourni un chiffre actualisé de 8 000 combattants du Hamas tués depuis le conflit à Gaza, « sur la base des renseignements, des interrogatoires des captifs ainsi que des photos satellite »^[29].

En Cisjordanie, les violences liées au conflit ont tué 243 Palestiniens et en ont blessé au moins 2 472^[30].

Plusieurs milliers de travailleurs gazaouis se trouvaient en Israël au moment où le conflit a éclaté. Au 16 octobre, certains d'entre eux étaient détenus dans un « centre de détention » en Cisjordanie tandis que d'autres cherchaient refuge dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie^[31]. Le ministre du Travail de l'Autorité palestinienne a estimé que 4 500 travailleurs sont portés disparus, tandis que le média israélien N12 a rapporté que 4 000 Gazaouis se trouvaient dans des centres de détention israéliens. La Société des prisonniers palestiniens a déclaré que les forces israéliennes avaient arrêté plus de 1 450 Palestiniens de Cisjordanie depuis le 7 octobre^[32]. Le 29 octobre, trente organisations israéliennes de défense des droits humains évoqué publiquement la violence des colons en Cisjordanie, demandant à la communauté internationale « d'agir de toute urgence » pour y mettre fin^[33]. Le 30 octobre, le gouvernement allemand a appelé Israël à protéger les Palestiniens en Cisjordanie^[34]. Le 31 octobre, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a « fermement condamné » les attaques de colons en Cisjordanie^[35]. Linda Thomas-Greenfield a déclaré que les États-Unis étaient « profondément préoccupés » et a condamné les meurtres de Palestiniens en Cisjordanie^[36].

Nombre de morts

Les affrontements entre le Hezbollah et l'armée israélienne a causé la mort de 190 personnes, dont 49 civils et 141 combattants du Hezbollah, selon l’AFP, entre le début de la guerre et le 15 janvier 2024^[37].

Selon l'armée israélienne 14 Israéliens du fait des combats sur la frontière libanaise, dont 5 civils et 9 soldats entre le début de la guerre et le 15 janvier 2024.

Journalistes

Lors d'affrontements le long de la frontière israélo-libanaise, une frappe d'artillerie israélienne le 13 octobre a tué le vidéaste de Reuters Issam Abdallah et blessé six autres journalistes de Reuters, de l'Agence France-Presse et d' Al Jazeera^[38].

Les victimes étrangères comprennent à la fois celles tuées par des combattants palestiniens en Israël, ainsi que celles tuées par l'armée israélienne à l’intérieur de Gaza.

Le 11 octobre, le Washington Post rapporte que des personnes originaires de 24 pays ont été tuées ou portées disparues pendant le conflit. ^[39]

Victimes étrangères lors de la guerre Israël-Hamas de 2023.

Country	Deaths	Kidnapped	Missing	Ref.
France	40	Unknown	8[40]	[41]
Thailand	39	30	0
United States	33[42]	Unknown	13	[41]
Ukraine	24	Unknown	8	[43][44]
Russia	23	2[45]	4
Portugal	12	3	0	[46][47][48]
Nepal	10	17	1	[49]
Argentina	9	Unknown	20	[50]
Canada	8	Unknown	1	[51]
Ethiopia	7	0	0	[52]
United Kingdom	7	Unknown	10	[53]
Romania	5	1	2	[54][55]
Chile	5	0	0	[56][57][58]
Austria	4	Unknown	1	[59][60]
China	4	0	2	[41]
Philippines	4	Unknown	2	[61]
Belarus	3	Unknown	1	[62]
Brazil	3	Unknown	0	[63]
Turkey	3	Unknown	Unknown	[64]
Australia	2	Unknown	Unknown	[65]
Colombia	2	Unknown	Unknown	[66]
Paraguay	2	Unknown	2	[67]
Peru	2	Unknown	5	[41]
South Africa	2	Unknown	Unknown	[68]
Spain	2	0	0	[69][70]
Azerbaijan	1	Unknown	Unknown	[41]
Cambodia	1	0	0	[71]
Estonia	1	0	0	[72]
Germany	1	5	Unknown	[73]
Honduras	1	Unknown	Unknown	[74]
Ireland	1	Unknown	Unknown	[67][75]
Italy	1	Unknown	2	[76][77]
Kazakhstan	1	0	0	[78]
Latvia	1	0	0	[79]
Lithuania	1	0	0	[80]
Sri Lanka	2	2	2	[81][82]
Switzerland	1	Unknown	Unknown	[83]
Denmark	0	1	0	[84][85]
Mexico	0	2	0	[67]
Serbia	0	1	0	[86]
Tanzania	1	1	2	[87]
Poland	0	1	0

L'ambassadeur népalais en Israël, Kanta Rijal, a déclaré qu'au moins 7 de ses ressortissants avaient été blessés dans l'attaque et qu'eux et 10 autres avaient été retenus captifs par le Hamas au kibboutz Alumim^[49]. L'ambassade du Népal a confirmé plus tard que 10 étudiants népalais avaient été tués lors de l'attaque dans le kibboutz^[88]. Les médias israéliens ont également rapporté que des travailleurs migrants de Thaïlande et des Philippines avaient également été capturés par des combattants palestiniens^[89]. Le gouvernement philippin a confirmé que 5 Philippins ont été tués^[61] tandis que deux autres ont été blessés dans les attaques, les autorités vérifiant les informations selon lesquelles des Philippins seraient détenus par le Hamas. 26 Philippins ont été secourus par les forces de sécurité israéliennes^{[90] [91] [92]} tandis que deux Philippins étaient portés disparus^[61]. Au moins 28 Thaïlandais ont été tués et 17 ont été capturés par le Hamas au kibboutz Alumim. La raison pour laquelle le Hamas a attaqué les quartiers d'habitation des travailleurs étrangers est que les gardes de sécurité avaient réussi à défendre la principale zone résidentielle du kibboutz contre l'invasion ; aussi les combattants du Hamas ont-ils attaqué des cibles plus vulnérables. Aucun garde n'était posté dans les quartiers d'habitation majoritairement peuplés d'Asiatiques^{[93] [94]}.

Plusieurs citoyens allemands figuraient parmi les personnes kidnappées par des militants^[88]. Au moins 17 citoyens britanniques ont été signalés comme morts ou portés disparus^[95] dont un participant au festival de musique^{[96] [97]} . 18 Ukrainiens, ^[44] un étudiant cambodgien ^[71] et une Chilienne ont été tués par le Hamas^{[98] [99]}. 13 citoyens français ont été tués et 17 autres disparus^[100].

Au moins 31 Américains ont été tués lors des attaques et 13 autres sont portés disparus^[41]. Le secrétaire mexicain aux Affaires étrangères a indiqué que deux ressortissants mexicains auraient été pris en otage par le Hamas. Un ressortissant brésilien aurait été blessé et trois auraient été portés disparus^{[101] [102]}. Un soignant indien a été blessé par un tir de roquette à Ashkelon^{[103] [104]}. L'ambassade britannique a confirmé le décès d'un ressortissant britannique qui assistait au festival de musique. ^[105]

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déclaré que deux Espagnols avaient été attaqués, sans préciser leur état. ^[106] Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a déclaré qu'un couple italo-israélien avait disparu à Beeri . ^[107] Leur ambassade a signalé la disparition de deux étudiants tanzaniens. ^[108] L'ambassade de Russie a déclaré que 16 ressortissants russes avaient été tués et neuf autres portés disparus à la suite de l'attaque. ^[109] Quatre Argentins auraient été tués et trois portés disparus. ^[110] Le gouvernement canadien a déclaré que trois Canadiens avaient été tués et que deux autres Canadiens étaient portés disparus. Un couple paraguayen aurait été tué, le gouvernement signalant également la disparition de deux ressortissants. Un participant irlandais au festival de musique a été porté disparu. ^[101] Le ministère des Affaires étrangères du Pérou a confirmé qu'un soldat péruvien-israélien avait été tué au combat sur la ligne de front, tandis que trois étaient toujours portés disparus. Un couple colombien assistant au festival de musique a été porté disparu après l'attaque. ^[66] Le ministère autrichien des Affaires étrangères a indiqué que trois binationaux austro-israéliens avaient été capturés et que l'un d'eux avait par la suite été confirmé mort. ^[59] Le ministère sud-africain des Relations internationales et de la Coopération a confirmé que deux citoyens, dont un double national, avaient été tués. ^[68]

À Gaza, il a été confirmé qu'un ressortissant ukrainien avait été tué. ^[44]

248 personnes ont été prises en otage lors des attaques israéliennes, pour la plupart des civils^{[111] [112] [113]} . Une centaine a été libérée pendant la trêve fin novembre, l136 otages seraient encore détenus à Gaza (à la date du 15 janvier 2024, selon Israël)^[114]. Le Hamas a indiqué qu'une frappe aérienne de Tsahal sur Gaza le 9 octobre avait tué quatre otages^[115]. Le 15 janvier 2023 le Hamas annonce la mort de 2 autres otages dans les bombardements^[116].

• Crimes de guerre dans la guerre Israël-Hamas de 2023