Étymologie

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(Siècle à préciser) Du latin subordinare.

subordonner \sy.bɔʁ.dɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Établir un ordre de dépendance de l’inférieur au supérieur. Ceci, dans une relation de pouvoir unidirectionnelle.
    • L’organisation militaire subordonne le lieutenant au capitaine, le capitaine au commandant, etc.
    • Les curés et leurs vicaires sont subordonnés aux évêques.
  2. Il se dit aussi en parlant des choses.
    • Les lois de l’état ont subordonné certaines juridictions à d’autres.
    • Les épisodes, dans un poème, doivent être subordonnés à l’action principale.
    • Je subordonne mon acceptation à l’avis que vous me donnerez.
  3. Mettre en relation de condition une chose vis-à-vis d’une autre ; conditionner.
    • […]: les amis de Jaurès, les cléricaux et les démocrates placent leur idéal de l’avenir dans le Moyen Âge : ils voudraient que la concurrence fût tempérée, que la richesse fût limitée, que la pro­duction fût subordonnée aux besoins. Ce sont des rêveries que Marx regardait comme réactionnaires  […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, Les préjugés contre la violence, 1908)
    • Ces clauses jouent généralement lorsque l'entreprise est proche de la faillite. Toutefois, l’application de ces clauses est subordonnée à des garanties d'emploi et à l’approbation du syndicat et de la fédération d’employeurs. — (Études économiques de l'OCDE : Allemagne, 1997, page 137)
    • Votre appel pourrait donc être subordonné à la condition que vous ayez versé les montants des condamnations, par exemple. — (Jérémie Leroy-Ringuet, « Appel après un jugement : attention aux délais ! », village-justice.com, 28 juillet 2021 ; page consultée le 4 mars 2024)

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Paronymes

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Références

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