Ballymoss

cheval de course irlandais

Ballymoss (1954-1979) est un cheval de course pur-sang irlandais, vainqueur du Prix de l'Arc de Triomphe 1958.

Ballymoss
Image illustrative de l’article Ballymoss
Casaque de John McShain

Race Pur-sang
Père Mossborough
Mère Indian Call
Père de mère Singapore
Sexe Étalon
Robe Alezane
Naissance 1954
Pays de naissance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Mort 1979 (à 25 ans)
Pays d'entraînement Drapeau de l'Irlande Irlande
Éleveur Richard Ball
Propriétaire John McShain
Entraîneur Vincent O'Brien
Jockey T. P. Burns
Scobie Breasley
Rating Timeform 136
Nombre de courses 17
Nombre de victoires 8 (6 places)
Gains en courses £ 107 165
Production Royal Palace
Principales victoires Irish Derby
St. Leger
Coronation Cup
Eclipse Stakes
King George & Queen Elizabeth Stakes
Prix de l'Arc de Triomphe

Carrière de course

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Né en Angleterre, Ballymoss passa sur le ring aux ventes de yearlings de Doncaster où Vincent O'Brien, entraîneur irlandais plutôt orienté vers l'obstacle (il a toutefois déjà un classique à son palmarès, l'Irish Derby avec Chamier en 1953), l'acquiert pour 4 500 Guinées pour le compte du magnat de l’immobilier américain John McShain. La première saison de Ballymoss est ordinaire : une victoire en quatre sorties, en l'occurrence un maiden disputé à Leopardstown. En 1957, le poulain rate sa rentrée mais s'impose dans une course principale, les Trigo Stakes, et Vincent O'Brien décide de l'envoyer tenter sa chance dans le Derby d'Epsom, preuve de l'estime qu'il lui porte. Cette candidature, pas très solide a priori, suscite seulement un peu de méfiance : d'abord proposé à 100/1, Ballymoss s'élance finalement à 33/1. Et il donne raison à son entourage d'avoir tenté le pari, puisqu'il prend une excellent deuxième place derrière l'étoile filante Crepello, le meilleur poulain anglais, déjà vainqueur des 2000 Guinées et qu'on ne reverra malheureusement plus en piste, en raison d'une blessure.

Auréolé de ce nouveau statut classique, Ballymoss confirme trois semaines plus tard en enlevant l'Irish Derby qu'il a franchi plusieurs paliers. Il est certes battu dans les Great Voltigeur Stakes (battu par le terrain, sans doute), mais il s'offre un deuxième classique avec le St. Leger, où il prend sa revanche sur Brioche, qui l'avait devancé quinze jours plus tôt. Mais l'année se termine mal : Ballymoss, plutôt que vise le Prix de l'Arc de Triomphe où il aurait été l'un des favoris, s'aligne dans les Champion Stakes et se loupe complètement, finissant à distance de la mileuse de l'Aga Khan Rose Royale.

Ballymoss est meilleur d'année en année, et sa troisième saison sera sa plus belle. Après une défaite pour sa rentrée, le cheval (qui se découvre un nouveau partenaire attitré, le jockey australien Scobie Breasley) semble inarrêtable. Il commence par une victoire dans la Coronation Cup face au Français Fric, tenant du titre, puis écrabouille de six longueurs le 3 ans de la Reine Restoration et le tenant du titre Arctic Explorer. Ensuite, il s'offre deux autres représentant de la casaque royale, Almeria et Doutelle, à l'arrivée des King George VI & Queen Elizabeth Stakes à Ascot. Ballymoss débarque donc à Longchamp pour le Prix de l'Arc de Triomphe pour assoir son statut de numéro 1 européen, à condition de battre les Français, qui ne sont pas les premiers venus : le champion Tanerko (vainqueur cette année-là du Prix Ganay et du Grand Prix de Saint-Cloud), l'increvable Fric et l'exceptionnelle Bella Paola, la meilleure pouliche d'Europe. Mais tous doivent s'avouer vaincus par Ballymoss, qui s'impose facilement. Pour achever sa brillante carrière, il est envoyé disputer le Washington, D.C. International, qui enregistre cette année-là des candidatures d'Allemagne, d'Union Soviétique, du Venezuela, d'Argentine et d'Australie. C'est d'ailleurs un Australien, Sailor's Guide, qui s'impose sur tapis vert après la rétrogradation du vainqueur, l'ex-Anglais Tudor Era, coupable d'avoir gêné son adversaire. Ballymoss, lui, rate ses adieux et finit seulement troisième, pas très à l'aise sur la piste étroite de Laurel Park. Quand il se retire, Ballymoss est avec £ 114 150 de gains le cheval le plus riche de l'histoire des courses anglaises et irlandaises, faisant mieux que Tulyar en 1952 (£ 76 577) - un record qui sera battu par Ragusa en 1963. Timeform lui décerne l'excellent rating de 136.

Résumé de carrière

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Date Hippodrome Pays Course Distance Jockey Place Écart Vainqueur ou deuxième
1956, 2 ans
21 juillet Curragh   Irlande Maiden 1 200 m G. Gallaher 0 / 22 Steel Flash
12 septembre Laytown   Irlande Maiden 1 000 m T. Burns 2e / 10 1 Bell Bird
29 septembre Leopardstown   Irlande Maiden 1 400 m T. Burns 1er / 16 2 El Minzah
20 octobre Curragh   Irlande Stayers Plate 1 400 m T. Burns 2e / 14 2 ½ Martini
1957, 3 ans
6 avril Curragh   Irlande Madrid Free Handicap 1 400 m T. Burns 0 / 17 Fuel
10 mai Leopardstown   Irlande Trigo Stakes 2 400 m J. Power 1er / 8 enc. Chevastrid
5 juin Epsom   Royaume-Uni Derby 2 400 m T. Burns 2e / 22 1 ½ Crepello
26 juin Curragh   Irlande Irish Derby 2 400 m T. Burns 1er / 8 4 Hindu Festival
21 août York   Royaume-Uni Great Voltigeur Stakes 2 400 m T. Burns 2e / 7 4 Brioche
11 septembre Doncaster   Royaume-Uni St. Leger 2 920 m T. Burns 1er / 16 1 Court Harwell
17 octobre Newmarket   Royaume-Uni Champion Stakes 2 000 m T. Burns 6e / 7 20 Rose Royale
1958, 4 ans
8 mai Chester   Royaume-Uni Ormonde Stakes 2 700 m T. Burns 2e / 6 2 Doutelle
5 juin Epsom   Royaume-Uni Coronation Cup 2 400 m S. Breasley 1er / 5 2 Fric
12 juillet Sandown   Royaume-Uni Eclipse Stakes 2 000 m S. Breasley 1er / 7 6 Restoration
19 juillet Ascot   Royaume-Uni King George VI & Queen Elizabeth St. 2 400 m S. Breasley 1er / 8 3 Almeria
5 octobre Longchamp   France Prix de l'Arc de Triomphe 2 400 m S. Breasley 1er / 17 2 Fric
11 novembre Laurel Park   États-Unis Washington, D.C. International 2 400 m S. Breasley 3e / 10 tête Sailor's Guide

Au haras

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Installé à Whitsbury Manor Stud à Fordingbridge, Hampshire, Ballymoss a plutôt réussi sa carrière d'étalon et il est parvenu à tracer. Son meilleur produit est le champion Royal Palace (2000 Guinées, Derby, Coronation Cup, Eclipse Stakes, King George). Mais il a surtout brillé en tant que père de mères, puisque ses filles ont donné :

Origines

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Ballymoss est le meilleur produit de Mossborough, dont le principal fait d'armes est une deuxième place dans les Eclipse Stakes et qui connut une belle réussite au haras en donnant également Cavan (Belmont Stakes) ou Noblesse (Oaks). Sa mère, Indian Call, était atteinte de lenteur et fut vendue aux enchères pour... 15 guinées. Elle était pourtant de belle naissance puisqu'issue d'une formidable lignée de juments. En effet la deuxième mère de Ballymoss est la lauréate des Yorkshire Oaks Flittemere. La troisième mère est Keysoe, lauréate du St. Leger 1919, des Newmarket Oaks, des Nassau Stakes et troisième de la Gold Cup 1920. Et la quatrième mère, Keystone, a remporté les Oaks, les Sandown Produce Stakes, les Coronation Stakes et le St. Leger de Liverpool.

Pedigree

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Origines de Ballymoss (GB), mâle alezan né en 1954[1]
Père
Mossborough
Nearco Pharos Phalaris
Scapa Flow
Nogara Havresac
Catnip
All Moonshine Bobsleigh Gainsborough
Toboggan
Selene Chaucer
Serenissima
Mère
Indian Call
Singapore Gainsborough Bayardo
Rosedrop
Tetrabbazia The Tetrarch
Abbazia
Flittemere Buchan Sunstar
Hamoaze
Keysoe Swynford
Keystone (famille 2-u)[2]

Références

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  1. « Arc de Triomphe Winner: Ballymoss » [archive du ], Chef-de-race.com (consulté le )
  2. « Splitvote - Family 2-u », Bloodlines.net (consulté le )